Eau Secours
Association des usagers de l'eau du bassin Rhône Méditerranée

Des ronds dans l'eau

 

Grenoble : de l'eau corrompue à l'eau potable
Sous l'égide de son maire Alain CARIGNON, la municipalité de la ville de Grenoble déléguait en octobre 1989 la gestion des services publics de l'eau potable et de l'assainissement à la société COGESE, filiale commune des sociétés SDEI (filiale du groupe MERLIN) et SEREPI (filiale du groupe LYONNAISE DES EAUX). En juillet 1994 la vérité éclatait : c'était la contrepartie d'un pacte de corruption. Eau Secours est née à ce moment là. Après les élections de mars 1995, la nouvelle municipalité créait une société d'économie mixte locale, la SEG, dont le capital était composé à 66% par la ville et à 34%, soit la minorité de blocage, par la LYONNAISE DES EAUX qui entre temps, en décembre 1990, avait racheté la SDEI. La SEG sous-traitait son activité à la société SGEA... filiale à 100% de la LYONNAISE DES EAUX.
Eau Secours a été très active :

Sous la pression des usagers et de quelques élus "contestataires", la municipalité votait enfin, en mars 2000, le retour en régie en créant la REG.

Région grenobloise : remous dans le système SIERG
Eau Secours est restée en sommeil jusqu'en janvier 2004, date d'apparition d'un nouveau dossier : le SIERG. Il s'agit de répondre à l'accroissement des besoins en eau potable du Grésivaudan (communes de Crolles et Bernin), accroissement essentiellement dû au développement des industries de la micro électronique.

Région grenobloise bis : la Métro, EDGA et les enjeux internationaux de l'industrie électronique
Au milieu de la décennie 2010, la métropole Grenoble Alpes Métropole (la Métro, 49 communes, 450 000 habitants) a pris la compétence eau et assainissement. Une nouvelle structure a été créée : les Eaux De Grenoble Alpes (EDGA), composée de la REG, du SERGADI et du SIERG (de fait, ces trois structurent n'existent plus depuis cette période). A l'époque du SIERG, déjà, Eau Secours avait été sensibilisée aux besoins considérables en eau des industries électroniques de la vallée du Grésivaudan, en particulier les entreprises STMicro (Crolles) et Soitec (Bernin).
Ce dossier important continue donc à animer Eau Secours, depuis 2015, sous une autre appellation.

D'autres sources
Le dossier de l'eau à Grenoble ne se limite pas au travail de notre association. Il commence bien avant la création d'Eau Secours. Pour avoir une compréhension complète du sujet, nous vous invitons à visiter le site de l'Association pour la Démocratie, l'Ecologie et la Solidarité (ADES). Ce sont des membres de l'ADES qui sont à l'origine des jugements importants : dénonciation du pacte de corruption et annulation des tarifs 1990-1998.

 

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